Pour soutenir les entreprises en l’absence d’activité ou en forte baisse de facturation, l’état met à disposition des entreprises, un catalogue de mesures visant à alléger les sorties de trésorerie.
– Report des dettes fiscales pour les PME pendant un délai de 6 mois, a compter de l’ouverture du confinement,
– Simplification des procédures de recours au chômage technique en raison de la mise en place du plan d’urgence. En d’autres termes, les salaires et cotisations sociales attachées sont prises en charge à 100% pour les entreprises de moins de 50 salariés et à 75% pour les autres.
– restriction des licenciements pour des motifs de force majeure ou pour des causes économiques en lien avec le Coronavirus,
– Possibilité de report de paiement des échéances de sécurité sociale pour la période de mars à juin 2020, sans pénalités de retard,
-Interdiction de l’extinction des contrats de travail pour cause de force majeure ou économiques liées au COVID 19,
– Versement pour les travailleurs indépendants ayant une baisse d’activité d’au moins 75% par rapport au dernier semestre, d’une indemnité plafonnée à 70% de la base sécurité sociale,
– Déblocage de 100 milliards d’euros pour obtention de crédit garantis par l’état auprès des entreprises qui en feront la demande auprès de la banque publique ICO
– Des lignes de garanties complémentaires à hauteur de 2 milliards d’euros pour les entreprises qui continuent d’exporter leurs biens.
Ces mesures ressemblent fortement à celles qui ont été mises en place en France pour soutenir le tissu d’entreprises. Bien évidemment, toutes ces dépenses vont augmenter le déficit structurel du pays. Les instances européennes de contrôle ont déjà admis que la crise sanitaire nécessitait une pause dans la lutte des déficits.