En l’absence d’un texte particulier sur la location avec option d’achat, la Cour suprême stipule qu’il s’agit d’un « avant-contrat » en vertu duquel une partie accorde à l’autre le pouvoir exclusif de décider de conclure ou non le contrat de vente principal. Celui-ci doit être exécuté dans un certaine période et sous certaines conditions.
Les clauses doivent donc être rédigées avec attention pour apporter un éclairage sur la volonté des parties. Voici les clauses principales à prendre en compte dans l’option d’achat :
-Le droit unilatéral au locataire d’acheter ou non le logement qu’il s’est engagé à louer. La rédaction doit être claire sur ce point. Un droit n’est pas une obligation.
-La période spécifique attachée à la mise en œuvre de l’option d’achat. Sur ce point les marges de discussion sont libres entre les parties, avec la seule limite de ne pas dépasser le délai de location convenu dans le contrat de location.
-La fixation du prix de vente du bien immobilier à la levée de l’option, étant précisé, qu’il n’est pas possible pour l’une des deux parties de le modifier unilatéralement.
-Le paiement d’un compte d’option et ses modalités d’imputation sur le prix de vente en cas d’option, mais aussi son devenir, en cas de non exercice de l’option d’achat par le locataire. A ce stade, c’est une négociation entre les deux parties qui s’engage puisqu’il n’y a pas de textes particuliers sur le sujet.
-Les modalités d’imputation sur le prix de vente des loyers versés avant l’option. Là aussi, tout est négociable.
-Enfin, la répartition entre acheteur et vendeur des taxes sur la transaction. Généralement elles sont à la charge de l’acheteur mais il est possible contractuellement d’y déroger.