Vous avez décidé d’investir en Espagne en vue de louer le bien immobilier. Vous allez devoir payer l’impôt sur le revenu sur les loyers que vous allez percevoir. Les revenus locatifs tirés de biens immobiliers détenus en Espagne par des non-résidents sont soumis à une imposition qui diffère elle aussi selon le pays de résidence du propriétaire.
Pour les résidents de l’Union Européenne, de l’Islande et de la Norvège, le taux d’imposition est de 19% et s’applique sur les revenus locatifs nets (sont déductibles, au prorata du nombre de jours pendant lesquels le bien a été mis en location, toutes les charges liées au bien immobilier : IBI, amortissement du bien, charges de copropriété, taxe sur les ordures ménagères, frais de réparation, intérêts d’emprunt ayant servi à l’achat du bien ou au financement de travaux, etc.). Les dépenses liées à l’énergie, l’eau et l’électricité ne sont pas déductibles. Les revenus sont à déclarer chaque fin de trimestre.
Si vous n’êtes pas résidents de l’union européenne, le taux de fiscalisation est de 24%.
Ce qu’il faut retenir, c’est que l’Espagne ne dispose pas, comme en France , de taxes additionnelles comme la CSG-CRDS. C’est ce qui rend la fiscalité plus attractive qu’en France.
Enfin, vous devrez déclarer aussi en France, le montant des revenus locatifs tout en déduisant de votre impôt français, le montant de l’impôt sur le revenu payé en Espagne. Cela permet d’éviter la double imposition. Pour en savoir plus, nous vous conseillons de lire notre article sur la convention fiscale entre la France et L’ Espagne. En cas de non location de votre bien, le mécanisme de l’IRNR que nous avons développé dans cet article, s’applique.
Enfin, nous avons crée un dossier complet sur les autres impôts qui sont en vigueur en Espagne. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions complémentaires sur la fiscalité à Valence Espagne.