En Espagne, on le nomme: « Impuesto sobre el patrimonio ». Comme vous le savez, l’Espagne est composée de 17 régions autonomes. Dans le cadre de la décentralisation, les régions ont récupéré la gestion de cet impôt, qui devient dés lors « local ». Pour résumer la situation, on pourrait dire : Un seul impôt, mais avec 17 façons différentes de l’administrer !
En effet, si la base de l’impôt de solidarité a été définie au niveau du pays, chaque région l’a amendé de telle sorte qu’il peut y avoir de très fortes disparités pour un résident espagnol, selon qu’il réside à Madrid ou à Merida en Estrémadure.
Chaque région dispose de son propre barème, de ses propres abattements. En Catalogne ou aux Baléares, le plancher imposable net est de 500 000 euros. Dans d’autres régions ( Madrid, Andalousie), ce plancher est de 700 000 euros. Les taux d’imposition fluctuent aussi selon le lieu de résidence. Les moins gourmands ( Navarre, pays Basque) taxent à 2% pour les tranches les plus hautes du barème. Estramadure taxe au plus haut à 3.75%. Bien sur il ne s’agit pas d’un taux unique, puisqu’il y a des tranches dans le barème mais on le voit, la note peut différer assez sensiblement selon la région d’Espagne dans laquelle on se situe.
Une exception au calcul de cet impôt: Madrid. Il y a bien une base d’impôt sur le patrimoine, mais la région a simplement décidé de ne plus le collecter. Les abattements de 100% de la base, décidés à Madrid auront eu raison de cette taxe pour ceux qui choisissent la capitale espagnole.